Égalité hommes/femmes : le groupe progresse
Depuis 2020, les entreprises doivent calculer et publier leur index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
L’index permet aux entreprises de mesurer l’égalité salariale femmes-hommes au sein de leur structure. Il est calculé à partir de 5 critères établis par le gouvernement pour obtenir une note globale sur 100 points.
Les critères sont :
- L’écart de rémunération (en fonction de la catégorie socioprofessionnelle et de la tranche d’âge, l’écart des moyennes de rémunération entre les hommes et les femmes est analysé)
- L’écart d’augmentation : qui permet de comparer le niveau d’augmentation des femmes et des hommes.
- L’écart de promotion : qui prend en compte la proportion de salariés promus par CSP.
- Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité (permet de vérifier si les femmes qui ont pris un congés maternité ont bénéficié d’une augmentation minimum de la moyenne des augmentations qui ont été données en augmentation individuelles).
- La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
A partir de 75 points, l’État considère que l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est respectée. Le Groupe EMC2 va au-delà !
81/100 pour l’UES (EMC2, C4M, SAS Transports, Loeb et Houpiez) 2 points par rapport à 2019.
Les résultats sont très encourageants dans plusieurs domaines, ainsi :
Dans les catégories socio-professionnelles des ouvriers, employés et agents de maîtrise, nous avons très peu d’écart de salaire en dessous de 50 ans.
Nous avons également une égalité de salaire au niveau des cadres de moins de 40 ans.
Au cours de l’année 2020, les femmes ont bénéficié en pourcentage de plus d’augmentations que les hommes (32% des femmes ont eu une augmentation contre 26% des hommes)
Elles ont également obtenu plus de promotions (changement de coefficient) chez les ouvriers, les employés et les cadres.
Les femmes de retour de congés maternité ont bénéficié des mêmes augmentations que la moyenne des autres salariés.
Des axes de progrès sont identifiés sur certains aspects. Même si notre score s’est largement amélioré au niveau des cadres de plus de 40 ans, un écart de salaire subsiste (une bonne partie de l’explication vient des postes occupés qui sont très différents et rend le comparatif difficile à faire).
Enfin il n’y aucune femme parmi les 10 plus hautes rémunérations de l’UES.
2 points également pour NPA avec 88/100
Cette progression s’explique notamment à travers 2 aspects :
Les femmes ont bénéficié en pourcentage de plus d’augmentations que les hommes.
Les femmes de retour de congés maternité ont bénéficié des mêmes augmentations que la moyenne des autres salariés.
Comme pour l’UES, la majorité des points perdus (10 points sur les 12 manquants) résultent de l’insuffisance de femmes représentées dans les 10 plus hautes rémunérations de l’entreprise.
Le 3 mars 2021 #+ proche de vous